Durant la journée du 17 juin 2019 un billet consacré à l’application de l’IA dans le cadre des maladies rares a été diffusé à plusieurs reprises sur la radio « La Première ». Ce billet cite en exemple l’action de la Fondation 101 Génomes. Vous retrouverez sa retranscription ci-après et vous pouvez l’écouter en suivant ce lien.
Le big data et l’intelligence artificielle, sources de solutions face aux maladies rares
On se demande parfois si les avancées technologiques peuvent vraiment améliorer la qualité de vie. Voici un exemple très concret des avancées qui peuvent être obtenues grâce au traitement de grandes quantités de données, appelées big data, et grâce à l’intelligence artificielle. Récemment, la Fondation 101 Génomes a été créée en Belgique, avec pour objectif de promouvoir la recherche scientifique sur les maladies rares, en mettant à disposition des chercheurs une base de données reprenant les informations sur le génome de patients atteints de maladies rares. Le génome est l’ensemble des caractéristiques génétiques codées dans l’ADN : le génome humain comporte des milliards de données. Grâce au big data et à des algorithmes, il sera possible de croiser les données de patients à travers le monde pour tenter d’identifier des gènes modificateurs qui permettent à certains patients d’être protégés contre les principales atteintes de maladies rares. Isoler ces gènes permettra d’ensuite élaborer des traitements qui répliquent leurs effets, à destination des patients les plus atteints. La Fondation 101 Génomes a lancé un premier projet pilote consacré au syndrome de Marfan, une maladie génétique rare. Grâce au big data et à l’intelligence artificielle, on peut espérer à l’avenir des avancées dans l’étude et le traitement de telles maladies. La santé est incontestablement l’un des domaines où l’essor des nouvelles technologies apportera des progrès majeurs.