« Il y a une nécéssité d’établir un cadre juridique qui colle aussi bien que possible aux activités de recherche » par Michael Lognoul


Capsule, 2018 / vendredi, juin 8th, 2018

1. Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Michael Lognoul. Je suis chercheur au Centre de recherche Information, Droit et Sociétés à la faculté de droit de l’université de Namur. J’ai commencé un doctorat récemment et je suis assistant dans des thématiques qui traitent du droit de l’information, de l’informatique et de l’internet.

2. Pourquoi soutenez-vous le Projet 101 Génomes Marfan de la Fondation 101 Génomes ?

J’ai rencontré Romain il y a maintenant presque deux ans en faisant un stage juridique dans son cabinet d’avocats au moment où il a décidé de lancer ce projet avec Ludivine et au moment où j’ai pu l’aider sur des questions de vie privée, de traitement de données à caractère personnel liée à toutes ces thématiques de recherche via de la bio-informatique, de l’intelligence artificielle et du big data.

3. Y a-t-il du potentiel avec ces nouvelles technologies ?

Assurément. On a l’occasion d’utiliser, à des fins judicieuses, des outils de nouvelles technologies qui permettent de garder espoir pour guérir des enfants comme celui de Romain et Ludivine et bien d’autres.

4. Pourquoi est-ce important qu’il y ait collaboration entre les scientifiques et les juristes ?

Pour la bonne et simple raison que le cadre juridique, à l’heure actuelle, a été chamboulé assez fortement par l’entrée en vigueur du Règlement Général sur la Protection des Données à caractère personnel. Il y a donc une nécessité d’établir un cadre juridique qui colle aussi bien que possible aux activités de recherche qui sont initiées par les scientifiques.

Michael Lognoul, Master in Law,
Chercheur au Centre de recherche Information, Droit et Sociétés (CRIDS),
Faculté de droit de l’Université de Namur

 

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